mardi 16 décembre 2014

À force d'avoir mal, craindre toute douleur...

La physiothérapie intensive génère toutes sortes de douleurs sur son sillon. Cela fait partie du processus de fond disent les spécialistes. À chaque fois, intérieurement, je freake un peu. À chaque fois, une petite voix chuchote:

- Et si elle ne partait plus celle là à droite? Comme les autres coté gauche?
- Ben là! Répond une grosse voix, ce serait le boute du boute!
- Oui mais tu sais maintenant que c'est possible...
- Ben là! Y'a des limites à en rajouter non?

S'enchaîne alors un houleux débat intérieur. Le lendemain matin quand finit par s'effacer la douleur éphémère, pour ne rester que celles que l'on connait, se fait la réalisation de combien ma perception de la douleur a muté durant ces dernières années.

Dans la nature des choses, une douleur, ça va et ça vient, ça passe. C'est comme une chanson populaire. Ce n'est pas fait pour s' incruster, jour après jour, durant des années. C'est contre nature. C'est peut-être pour cela que cela rend les gens si inconfortables mentalement...

Selon les experts, c'est là que la douleur physique devient une maladie. Et selon eux plus d'un million de québécois vivent, à différents degrés, avec une douleur physique incrustée en leur vie.

 En connaissez-vous?

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