dimanche 21 décembre 2014

Entre méditation et électro stimulation...

En cette fin d'année, j'ajoute un nouveau barbarisme à mon vocabulaire sauvage. Se tenser. "Heu, là, je suis pas dispo, je me tense..."

Faire d'une pierre deux coups, avaler la pilule d'opiacés et s'électrifier. Affronter. Ne pas chouiner. Essayer de dénicher un zeste de créativité dans l'obscurité.

Méditer sur son sort. Ne pas se laisser abattre. Relever la tête (et ses pensées). Ne pas lâcher.

Méditer avec la douleur est une discipline particulière. Supposément efficace. Si les moines adeptes de cette pratique savaient combien un nerf facial est puissant, m'envieraient-ils?

Peut-être pas, un moine bouddhiste n'envie pas, peut-être alors me trouverait-il chanceuse?

Extrait article méditation et douleur: "Il ne faut pas négocier avec la douleur, il faut la dépasser, entend-t-on souvent. Un discours récurrent veut en effet que la douleur ait une valeur positive. Elle serait même nécessaire : la douleur permettrait une meilleure concentration, voire de déjouer les pièges de l'"ego". Discours paradoxal, puisque le but du bouddhisme reste bien l'éradication de la souffrance : en souffrant vous ne souffrirez plus."

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