lundi 15 décembre 2014

L'amour d'une mère...


Sur le sinueux chemin de la douleur chronique, je m'arrête aux rencontres du groupe d'entraide de l'hosto afin de mettre de l'essence en mon moteur. J'y rencontre une myriade d'humains. Et parfois une mère égarée...

Toutes me touchent la fibre maternelle. Ces femmes sont toujours seules. Je pense au courage que cela leur a demandé et au désespoir qu'elles doivent vivre pour arriver là. Toutes celles que j'y ai rencontrées venaient pour leur enfant, dans la vingtaine, prisonnier d'une douleur physique.

Toutes commencent par dire qu'elles viennent là pour essayer de mieux comprendre une personne de leur entourage. A la fin de la rencontre, toutes avouent que la personne en question est leur enfant. Toutes pleurent...

Dans la douleur chronique, l'affection d'un parent aimant est sûrement une force. Une émotion viscérale inaltérable. Tout comme je réalise que l'amour de nos enfants est souvent le plus fort. Lorsque je ne tiens plus qu'à un fil, l'amour de mon enfant est une force qui me tient en vie. L'amour qu'il me porte, l'amour que je lui porte.

Dans la douleur chronique, l'amour est une denrée précieuse...

1 commentaire:

  1. Oui. Ce fil invisible qui a remplacé le cordon ombilical, qui fait prendre tout son sens au mot compassion.

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