lundi 15 décembre 2014

Suivre l'enfance comme un navire suit un phare dans la nuit noire...


Poussée par l'enfance qui voulait se dégourdir les jambes et la magie du temps des fêtes....

Après une douloureuse séance de physiothérapie suivie par 2 heures d'électrostimulation, après avoir récolté une prescription pour une résonance magnétique, se dire que cela ne fera pas de mal de se dégourdir les idées non plus!

Absorber cette invisible magie pour se donner du courage aux tripes. Parce-que quitte à avoir mal sans répit autant prendre l'air. Cultiver la sensation d'exister plutôt celle de se laisser couler...

Poussée par cette étrange vibration colorée d'airs de Noël, entre sapin décoré, guirlandes multicolores et chansons funky, se botter les fesses pour prendre une marche nocturne. Poussée par l'enfance...

 Atterrir en coin du lac. En inspirer la zénitude glacée. En tâtonner la surface congelée. La nuit est douce. Le silence enrobe l'air qui crispe la nature. Tout est calme, reposé, on entend presque les clochettes tintinnabuler...

Évidement ma puce ne résiste pas au bonheur d'y faire des roues en séries. Qu'il fait bon avoir neuf ans sous les étoiles givrées!


1 commentaire:

  1. la zénitude? Il y a là je l'avoue, une recherche de mots intéressante! ''Quitte à avoir mal sans répit autant prendre l'air''. Il est souvent difficile de se décider à s'habiller, mettre ses bottes, ce qui n'est pas de tout repos quand on a la colonne vertébrale en morceaux, pour aller prendre une marche de 1 coin de rue si on veut pouvoir revenir. Je ne peux marcher que 2 coins de rues avant que la douleur devienne insoutenable. Alors, souvent je me dit, ça vaut-il la peine de souffrir à s'habiller pour si peu???

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