dimanche 3 mai 2015

Faire attention à ne pas aboyer...


Je le confesse, lorsque la douleur passe le stade de 7/10 sur l'échelle des dégâts qu'elle effectue sur mon quotidien, je risque d'aboyer quand je parle.

En fait, je veux parler mais il y a une chance que cela sorte en une forme d'aboiement. Je m'entends et je réalise que ma voix vient de passer au travers le filtre de douleur. Ce filtre ajoute une touche d'irritation, de colère et d'impatience à ma voix.

Aussi à chaque fois que je m'entends aboyer. Je prends une grande respiration. Je me recompose en cette douleur et j'essaie de changer de ton le plus rapidement possible. Si j'en suis incapable alors je choisis de me taire en attendant de pouvoir reprendre le contrôle.

Ou alors j'explique à celui avec qui je discute que présentement j'ai vraiment mal et du coup ma communication est affectée négativement. En espérant qu'il m'en pardonne l'écart tandis que je continue de travailler sur ma peau...

Si la méditation n'efface pas la douleur que je ressens, je dois dire qu'elle m'aide sérieusement à moins aboyer. Plus je médite et moins j'aboie même si ça fait toujours un mal de chien!

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